The Comedy Magic Show de Mac King

 

The Comic Magic Show de Mac King

60cb61ed7eaaaea7d721a1623e7f7e09Ce magicien comique s’est fait connaître aux Etats-Unis à la fin des années 80, en participant à des émissions télé avec des numéros comme An Evening at the Improv et Comic Strip Live. Ensuite conseiller créatif pour David Copperfield, et Penn and Teller, il sera ici une des têtes d’affiche de The World Greatest Magic shows, avec

Arrivé en 1997 à Las Vegas, Mac King était apparu dans des spectacles comme Spellbound au Harrah’s, puis The Great Radio City Music Hall Spectacular au Flamingo Hilton, et Splash! au Riviera.  Créé en 2000, Comedy magic show fait un peu figure de dinosaure parmi la centaine de spectacles qu’on peut voir chaque jour à Las Vegas. Une longévité exceptionnelle dépassant même les mythiques Siegfried and Roy !

Familial, intemporel, un classique de la comédie à ne pas rater  si vous allez un jour  là-bas…  Avec du mardi au samedi avec des  séances à 13h et à 15h, au théâtre Clint Holmes, dans une ambiance glaciale, à cause d’une climatisation excessive, comme très souvent à Las Vegas! Celui que le magazine Magic a qualifié de « meilleur magicien comique du monde », va amuser son public, durant une bonne heure, avec des numéros bourrés de subtilités, qu’il maîtrise à la perfection.

Ainsi dans The Houdini’s naked challenge, une spectatrice est invitée sur scène à tenir une corde et le magicien lui propose de le ligoter tout nu façon Houdini. Il change ensuite d’avis et lui propose un tour de cartes. Elle en choisit une, qu’elle signe au recto, puis au verso; Mac King  la remet alors dans le jeu. Il la retrouve… dans sa braguette de pantalon, et cela par deux fois de suite, puis la fera disparaître à nouveau dans le jeu.

Aidé par la spectatrice, il va ensuite se lier les deux pouces grâce à du fil de fer: une chaise se retrouve alors coincée entre ses mains, puis il emprisonne la spectatrice dans un effet impossible. Le magicien demande alors à la spectatrice de voir si, dans sa poche, sa carte a voyagé. Carte retrouvée dans une mini-boîte de céréales!

Puis dans Camping, Mac King  sort, toujours de la braguette de son pantalon, un ver de terre nommé Billy et il le fait disparaître dans une petite boîte après avoir soufflé dedans puis l’ l’avalant, une scène hilarante… Une série de situations rocambolesques avec le simple effet de carte perdue et retrouvée, montre à merveille, l’importance de la mise en scène.

Au son des criquets, un enfant choisi dans le public assiste le magicien pour planter une tente et en examiner l’intérieur avec une lampe-torche. Il vérifie qu’il n’y a pas de trappe et que la tente est bien fermée de partout… Mac King produit alors des ombres avec ses mains : un chien, un lapin avec une figure en carton, puis un bel ours… (un assistant) sort de la tente  et effraye l’enfant et le public ! Une belle mise en situation appréciée par les spectateurs américains qui fréquentent beaucoup les camps de vacances…

Dans Rope trick, sur la musique entraînante de Clap your hands… from Kentucky, Mac King arrive sur scène en costume écossais très britannique. En racontant l’histoire de son grand-père, il  coupe une corde par deux fois, qu’il va aussitôt reconstituer. Une fois, cette corde coupée en deux, ses bouts voyagent et disparaissent pour former un cercle fermé. Un nœud saute alors de la corde  qu’il recoupe en seize petits morceaux qui sautent sur le public, pour laisser apparaître ensuite une corde reconstituée !
 
 Une suite du camp de vacances avec la pêche avec Poisson : Mac King sert deux grands verres de vodka, et l’enfant est invité à tenir le pied d’un des verres. «Quand j’étais petit, mon père m’a appris à attraper les poissons », dit le magicien qui fabrique alors une canne à pêche en assemblant plusieurs bouts, et place un appât: un morceau de cookie qu’il fait voler au-dessus du public, et pêche un vrai poisson rouge qui apparaît alors dans le verre! Il le prend et le mange. Mais il réapparait dans le verre…
Mac King épluche alors une carotte qu’il sculpte ensuite en poisson et qu’il met dans sa bouche,  et qui se transforme en un vrai poisson… qu’il recrache dans le verre d’eau. Il raccompagne l’enfant, après lui avoir offert Mac King’s Campfire Magic, un livre qui rassemble les expériences qu’il a vécu. On retrouve ce numéro devenu incontournable et symbolique, sur toutes les publicités de cet artiste.

Dans Le Cochon d’Inde, Mac King place une valise sur un tabouret et propose de refaire son entrée comme la première fois avec les applaudissements du public. Il montre alors  une boîte vide de  gâteaux qu’il pose sur la valise, et met ensuite dans la poche de sa veste, un foulard roulé en boule… qui réapparaît sous la boîte.
 Avec ce foulard, il couvre ensuite un verre et place dessus une balle recouverte par la boîte. La balle se retrouve dans le verre et le mouchoir dans la braguette de son  pantalon. Dans la boîte à nouveau soulevée, apparaît alors un petit cochon d’Inde! Mac King le met dans sa bouche et l’avale juste après avoir bu un verre d’eau ! (superbe effet) et le fait réapparaître dans sa braguette,  avant de le remettre dans sa cage. Un incroyable final, tout à fait surréaliste, avec ce cochon d’Inde et l’utilisation subtile de cette cage comme boîte à disparition « cachée », inspiré de Harry Anderson.

Mac King continue avec un numéro de Cartes voyageuses que deux spectateurs sont invités  à expérimenter. Le premier choisit dix cartes qu’il garde en poche, et  Mac King en donne dix autres au deuxième spectateur qu’il doit mettre aussi dans sa poche. Puis, le magicien s’en va en coulisses et revient sur scène avec sa cape d’invisibilité: un simple ciré jaune avec capuche… Plus invisible, il n’y a pas ! Il mime alors, au ralenti, le passage de trois cartes d’un spectateur à l’autre.
 
Les paquets de cartes sont alors sortis et comptés. Elles ont bien voyagé : sept pour l’un et treize pour l’autre. Tour qui appartient maintenant au répertoire que de très nombreux magiciens affectionnent et qui leur permet de  faire participer le public et de soigner leur mise en scène, grâce à une technique très simple à mettre en place.
L’ancêtre de ce tour? «La multiplication des cartes dans la main d’une personne», expliquée  au tome I de Nouvelle magie blanche dévoilée, physique occulte et cours complet de prestidigitation (1853) de Jean-Nicolas Ponsin. Mais la version utilisée par la plupart des magiciens est celle décrite par Jean Hugard et Frederick Braue dans Royal Road to Card Magic (1948). Réaliser  ce numéro sous une forme basique n’apporte donc rien de nouveau aux habitués des spectacles de magie: ils les voient en effet trop souvent. Il faut donc se démarquer avec une présentation originale pour faire vivre au public une véritable expérience de téléportation de cartes, comme le fait ici admirablement Mac King.
 
Dans Tête écrasée, Mac King place un sac de papier kraft sur la tête, se retourne dos au public et s’écrase la tête d’un coup, puis la remet en place: une excellente illusion parfaitement réalisée. Avec Dollar trick, le magicien demande à un spectateur de lui confier un billet de 100$. Il le déchire en deux puis le reconstitue immédiatement! Le magicien demande au spectateur de  le signer et plie en deux le billet placé dans une des quatre enveloppes que le magicien mélange et numérote de un à cinq (gag connu du numéro quatre manquant). Le spectateur choisit alors  le numéro d’une enveloppe et la place dans sa poche. Le magicien brûle ensuite les trois autres et propose un tour de cartes, pour le faire patienter et jouer avec ses nerfs.
 
Le spectateur choisit une carte et le magicien va soi-disant s’auto-hypnotiser pour la retrouver. Il entre alors en transe de façon comique, en prenant une voix de prophète, et en se trompant constamment de prédiction. Il l’invite alors à ouvrir l’enveloppe qu’il a dans sa poche; il y retrouve… la carte qu’il avait choisie. Puis Mac King prend sa valise et part en douce, habillé de sa cape d’invisibilité… jaune. Il  va vers le spectateur contrarié par la perte de son billet et lui offre en échange un T-shirt (d’une valeur, lui dit-il, de cent dollars!).

Le magicien sort alors un gros caillou de sa chaussure, puis sous l’action d’une baguette magique, fait apparaître Billy le ver de terre. C’est ensuite au tour d’un combiné téléphonique, sans son cadran, de sortir de la chaussure. La partie circulaire du microphone est ouverte et y apparaît alors le billet signé du spectateur !

Avec Elvis and Liberace, Mac King  « coupe » la salle en deux parties et leur demande de crier à tour de rôle, ses nom et prénom pour chauffer le public.  Il place alors un grand carton sur une plate-forme à roulettes sur le devant de la scène. Mac King enfile une cape dorée avec, d’un côté le portrait d’Elvis et de l’autre celui de Liberace.  Commence alors une discussion imaginaire entre les deux icônes de Las Vegas qu’il imite, avant de s’enfermer dans le carton. Il se recouvre d’un drap, compte jusqu’à trois, et se transforme en un tigre blanc en peluche…
 
Mac King réapparaît au fond de la salle, habillé d’une cape écossaise, doublée en doré, en frappant des cymbales. Il  montre alors un objet demandé par un spectateur qui a participé à l’un des numéros précédents, en l’occurrence une bouteille de Bud et en profite pour lui rendre sa montre !

Mac King est une personnalité incontournable de la magie comique; avec un sens inné de la présentation, il sait tout de suite se mettre le public dans la poche. Ses tours de magie, très classiques, sont en fait un prétexte pour déployer un potentiel comique dévastateur. Marque de fabrique : «la révélation à la braguette», une situation irrésistible qui, ici, ne tombe jamais dans la vulgarité, grâce au personnage « bien élevé » qu’interprète Mac King…

Sébastien Bazou

Spectacle vu en avril à Las Vegas.


Ellipses et magie nouvelle

Festival Spring  organisé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie/La Brèche à Cherbourg-Cirque-Théâtre d’Elbœuf

 

Ellipses et magie nouvelle par la Compagnie 14:20

 la-chute-aragorn-boulanger_cie1420clement-debailleul-380x258L’un des derniers spectacles de ce bon festival qui promeut les nouvelles formes de cirque en Normandie… Cela se passe au Théâtre de la Renaissance à Mondeville, un petite ville autrefois ouvrière, de quelque 9.000 habitants, tout près de Caen, où, jusqu’en 1993, prospéra la Société métallurgique.
Et dont les habitants ont bien de la chance d’avoir à leur porte une programmation éclectique avec entre autres : une soirée Offenbach par l’orchestre régional de Normandie, Hyacinthe et Rose de François Morel… et c
e spectacle d’illusion et de magie  dont les directeurs artistiques sont Clément Debailleul et Raphaël Navarro, s’ouvre, fait un peu insolite,sur quelques minutes remarquables avec Matthieu Saglio, au violoncelle et Madeleine Cazenave  au piano, devant une salle des plus attentives; on retrouvera ces musiciens accompagnant plusieurs numéros.
Il y a d’abord, imaginé par Etienne Saglio un petit morceau de tuyau d’une dizaine de cms de diamètre qui sort magiquement d’un chapeau haut-de-forme posé sur une table, puis s’en va faire un tour…Petite mais magnifique entrée en matière.
Greg Lackovic  interprète Raymond Ramondson, un magicien clownesque qui rate la plupart de ses tours-vieux numéro bien usé!-mais, à vouloir être comique à tout prix, il a bien du mal à être convaincant, même si, gestuellement, il  se montre très à l’aise.

  Beaucoup plus intéressante: la performance corporelle d’Aragorn Boulanger (photo ci-contre) qui prend des poses avec une précision absolue, poses qu’il transforme radicalement en quelque secondes et grâce au noir qu’il télécommande, sur la musique de Madeleine Cazenave. Sur des thèmes comme le déséquilibre, la fuite ou la disparition. Ce qui suppose une  souplesse physique et une concentration mentale de tout premier ordre…
Les numéros de cartes, qu’il s’agisse de magie traditionnelle ou nouvelle, relèvent toujours de quelque chose de fascinant. Mais ceux d’Arthur Chavaudret,jeune magicien qui parait avoir dix-huit ans, passionnent vite les spectateurs. Entre autres, ce numéro où il choisit deux garçons et deux filles dans la salle qu’il place autour de lui. Grâce à une caméra et un grand écran, nous assistons à cet impeccable numéro de « close-up » à quelques mètres.
Il demande à une des jeunes filles de choisir une carte dans le jeu, de la marquer de coups de crayon et de la montrer au public. Il étale le jeu sur la table et fait bien constater que cette carte en a disparu. Comme on peut  le voir à l’évidence sur l’écran.
Il s’en excuse mais pense qu’elle est peut-être dans la poche intérieure de sa veste, dont, bien entendu, il la tire aussi sec. Classique mais éblouissant! Tonnerre d’applaudissements.
  Le numéro suivant ne participe pas vraiment de la magie, quoique! Philippe Beau  a en effet le pouvoir de créer avec ses  seules mains, un espace de rêve poétique de la plus grande intensité. Un grand écran blanc et un petit projecteur pour réaliser une série d’ombres : animaux,  personnages solitaires, ou en couple. Comme dans un sorte de courte chorégraphie virtuose qu’enfants et adultes regardent absolument fascinés « L’imagination, disait Karl Kraus, a le droit de se griser à l’ombre d’un arbre dont elle fait une forêt ».. 
Etienne Saglio manipule toute une série de boules lumineuses de plus en plus nombreuses, jusqu’à dix, semble-t-il,et aux magnifiques trajectoires comme autant d’étoiles filantes. Numéro enrichi de techniques numériques, dit le programme. Qu’importe: un résultat bluffant, et là aussi d’une rare poésie, plus qu’ensuite, sa manipulation décevante d’une plaque de polystyrène assez répétitive sur fond de piano…
Au total,  le dénominateur commun  à tous ces numéros semble bien être un détournement de la réalité avec une palette d’émotions que crée un magicien avec l’aide de la musique en direct. « Il joue, dit Jacques Delord, d’abord une histoire merveilleuse où l’effet magique n’est que langage. Un langage qui touche au cœur, à cette réserve d’émotion que les hommes et les femmes portent depuis avant leur naissance et qu’ils conserveront jusqu’au terme de leur vie. Le rôle du magicien consiste à réveiller la magie qui dort en l’autre. »

Contrat ici bien rempli devant un public, n’ayons pas peur du mot: populaire  de cinq à soixante-dix huit ans au moins. Ce qu’arrive rarement à faire le théâtre contemporain qui tend, de plus en plus, à être un endroit élitiste où se retrouvent les professionnels d’un certain âge, comme pour se rassurer sur leur avenir…

Philippe du Vignal

Spectacle vu le 2 avril au Théâtre de la Renaissance de Mondeville (Calvados)
www. Festival-spring.eu

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Magic par l’Equipe de France de magie

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Magic  par l’Équipe de France de Magie

   Cette équipe dépend de la Fédération Française des Artistes Prestidigitateurs (FFAP), institution française fondée dans les années 1900 par Jules d’Hôtel, héritier du fameux  Robert Houdin, le plus célèbre illusionniste du XIXème siècle. Dans sa petite salle  du boulevard des Italiens, il avait installé des machines aussi efficaces qu’invisibles, avec déjà l’aide de l’électricité… Georges Méliès en 1896, réalisa un film sur son escamotage d’une dame.
La plupart des tours encore utilisés aujourd’hui nous viennent de lui, même si la magie moderne n’échappe évidemment pas à l’électronique et aux télécommandes de toute sorte.
  Magic se présente comme «expérience unique et extraordinaire, un spectacle drôle, envoûtant, et poétique » (sic). Mais à y aller voir de plus  près, les choses sont moins évidentes! Magicien confirmé,  Gaetan Bloom présente les numéros, et réalise au passage, quelques tours traditionnels du genre petite bouteille escamoté dans un sac en papier. Ou fil coupé par une paire de ciseaux qui disparaît puis réapparait. Pamplemousse, orange et kiwi coupés menu, puis jetés dans un carton mais retrouvés intacts quelques secondes plus tard au fond du même carton. Mais Gaetan Bloom, en présentateur, en fait des tonnes, demande à la salle d’applaudir pour un rien, bavasse au micro. A la limite du supportable. Dommage…
  Plus intéressant et cette fois réellement poétique, le numéro de Suk et Silhouette, deux hommes, avec tout un jeu sur le vrai et le faux, sur la notion d’automate, et la notion de double. Un beau travail.
Il y a aussi un numéro de Beryl, une jeune femme (il n’y en pas tellement dans le monde de la magie), qui, seule en scène, change de masque de façon absolument magique. Ce qui suppose une belle concentration et un art de la manipulation porté à un haut niveau.
  Le clou de la soirée : celui d’un très jeune homme Alexandre Laigneau, seul en scène, au langage gestuel très graphique, avec juste un banc, et un composteur et une pendule. On entend l’annonce d’un train 58794. Les billets de train se multiplient à partir d’un seul, une canne laisse apparaître un journal, et des cartes naissent au bout des doigts d’Alexandre Laigneau. Brillant et poétique à la fois. Modeste et discret, il fait les choses avec facilité, ce qui suppose bien entendu un très gros travail. Le public lui a fait une formidable ovation.
 Il y a enfin d’une grande poésie, le numéro d’une grande poésie de Gwenaelle, qui sort de la Chavez school de Las Vegas, Avec des apparitions de cartes qui se transforment en éventails. Et pour finir, un numéro d’escamotage par Mahnvi et compagnie d’une jeune femme, avec  fumigènes et accessoires assez laids comme cette grosse théière où on l’enferme et où on la perce de coups d’épée.
Le spectacle, on l’aura compris, très inégal, traîne parfois en longueur à cause d’une mise en scène trop approximative. Mais bon, dans la belle salle du Théâtre d’Yerres, le public, très jeune,, était fasciné.

 Philippe du Vignal

Spectacle vu au Théâtre d’Yerres (Essone), et en tournée mais avec des numéros qui peuvent être différents.

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